Séries photo

Reportage Photo: Des tracteurs sur le Pont Mirabeau

Réveil agité ce matin à la maison, puisque nous avons été réveillés par la manifestation des agriculteurs qui se dirigeaient vers le pont Mirabeau. L'atmosphère était chargée d'une énergie vibrante alors que les tracteurs défilaient, pancartes accrochées aux pare-chocs, en klaxonnant des airs bien connus.

Les visages déterminés des agriculteurs contrastaient avec le décor urbain du pont emblématique, créant un tableau saisissant de la réalité des défis auxquels ils sont confrontés. Les couleurs vives des banderoles se mêlaient harmonieusement aux nuances grises de la ville, symbolisant l'union de la ruralité et de l'urbanité dans cette lutte commune.

Capturer ces moments d'engagement et de solidarité a été à la fois inspirant et émouvant. Chaque cliché était imprégné d'une histoire, d'une revendication, d'une passion. En tant que photographe, j'ai cherché à figer l'instant, à transmettre l'authenticité et l'importance de cette mobilisation à travers mon objectif.

Cette expérience sur le pont Mirabeau m'a profondément marqué, rappelant la puissance de l'image pour amplifier les voix de ceux qui se battent pour leurs droits et leurs valeurs. Une journée qui restera gravée dans ma mémoire et dans mes archives photographiques, témoignage visuel d'une lutte nécessaire et essentielle.

J'ai gagné la Rise Cup!

Le mois de novembre a été bien chargé de mon coté, entre les boulots divers et variés à faire et à rendre dans les temps, les soucis de voiture qui a été bloquée un long moment au garage suite à un accident stupide (un feu rouge est tombé tout seul sur ma voiture), et les petits tracas de la vie quotidienne. Mais j’ai tout de même réussi à participer à Rise Up Masterclasses entre le 20 et le 25 novembre.

Photo: Corentin Azamoun

L’occasion de revoir les copains rencontrés l’an dernier et au gré des évènements photographiques de cette année, de me former auprès de grands noms de la photographie de mariage mondiale tels que Petar Jurica, Samo Rovan et Sol Tamargo, et de finir en beauté sur un workshop avec Eric Bouvet, un de mes photographes préférés. J’ai déjà eu la chance de le rencontrer à plusieurs reprises, mais j’ai à nouveau pu constater que quelqu’un de ce niveau d’expérience a toujours quelque chose à vous apprendre, et que ça se cache souvent au détour de petites phrases qui, bien reçues, peuvent vous retourner la tête et changer des choses importantes dans votre façon de bosser.

Photo: Corentin Azamoun

Photo: Corentin Azamoun

Photo: Corentin Azamoun

Photo: Corentin Azamoun

C’était l’occasion aussi de participer à la Rise Cup, je n’y avais pas participé l’an dernier et après en avoir discuté avec Oliver qui l’avait remportée, je m’étais juré de ne pas laisser passer la prochaine sans soumettre une série pour avoir au moins le petit frisson de la compétition, et ne pas repartir en me disant “j’aurais du…”.

Et que j’aurais eu raison d’avoir des regrets, car cette année… je l’ai remportée. Et tout ce que j’avais du mal à imaginer l’an dernier, la joie qui donne envie de bondir sur la scène, la fierté énorme qui va avec, le sentiment de reconnaissance de mon travail, tout m’est apparu bien clairement.

J’en suis d’autant plus fier qu’il y avait 25 séries en compétition cette année, et que les quatre autres finalistes ont envoyé du très lourd en face, ce qui fait que la partie était loin d’être gagnée d’avance et que je savoure d’autant plus la victoire.

Le line up des finalistes avec Ded et Will, les GO de Rise UP - Photo: Corentin Azamoun

Rise Up est une expérience extraordinaire, parfois étouffante pour quelqu’un comme moi qui a besoin d’un peu de solitude pour se ressourcer , mais comme je me connais bien j’ai réussi à gérer cet aspect en me levant plus tôt pour me ménager des moments de calme et passer une petite demi-heure sur mon journal tous les matins, et je suis reconnaissant à tous les autres lève-tôt d'avoir reconnu et respecté ces moments.

En passant, je n’avais aucune image de moi dans cet aspect de ma vie, ce qui est logique vu que c’est quelque chose de très intime, mais merci à Corentin Azamoun qui a magnifiquement capté ce coté de ma personnalité sans que je m’en aperçoive, j’ai été très surpris de trouver cette photo dans la galerie. Je trouve qu’elle me ressemble beaucoup.

Mais au delà de tout ça, j’ai l’impression d’avoir grandi pendant cette semaine, en tant que personne et en tant que photographe. Ma pratique a évolué, ma technique a évolué, je me suis recentré sur des focales plus resserrées et mon travail s’en est trouvé simplifié (pour le meilleur). Je suis plus confiant dans ma photographie maintenant que des photographes de renom m’ont récompensé pour une idée très simple, mais à laquelle je me suis accroché ces deux dernières années. Et je vous disais plus haut qu’un Eric Bouvet avait toujours quelque chose à vous apprendre, il réussi, dans la même phrase, à me féliciter et à me remettre de suite les pieds sur terre, focalisé sur le prochain boulot.

Ci-dessous, la série photo qui m’a permis de remporter la Rise Cup, et l’épisode spécial enregistré pour la centième de mon podcast, tout s’est parfaitement aligné pour que je puisse faire un vrai retour de tout ce qu’ont pu m’apporter ces quatre dernières années de podcasts, de rencontres et d’expériences.

Vlog 001: Photowalk a Paris avec Blurb

Cette semaine j’ai eu la chance de participer à un photo walk à Paris, organisé par Blurb et leur Créative Evangelist, Daniel Milnor. L’occasion de sortir ma Osmo Pocket 3 toute neuve et d’en faire un Vlog juste pour voir ce que ça donne, si j’y arrive, ce que je fais bien et moins bien.

À l’arrivée, de belles rencontres et discussions, l’occasion de parler à un photographe que j’admire non seulement pour son travail, mais aussi pour sa vision du métier de photographe et de la photographie en général, et une belle série de photos dont une seule va intégrer mon portfolio. Ce qui ne veut pas dire que les autres ne sont pas importantes, mais si une photo sort du lot sur ce genre de sortie, c’est déjà énorme.

La rue n'est pas à vendre

Stickers, affiches, messages politiques ou délires artistiques, en parallèle des affichages légaux, payants, très visibles, et qui dévorent autant l’espace public que le temps de cerveau disponible de ceux qui passent devant, il existe un second niveau de lecture dans la rue Parisienne.

Je donne la chasse à tous les messages qui s'incrustent sans payer dans la ville: on remarque peu l'affichage sauvage, de tous les genres et de toutes les tailles, par lequel les idées et les messages de tout un chacun peuvent s'exprimer, s’accrochant dans des endroits qui ne sont pas (encore?) à vendre.

Deux impératifs à chaque image: on doit y voir une forme d'affichage sauvage, et réaliser que la plupart des gens n'y prêtent aucune attention. Le noir et blanc très contrasté rend visible l'objet qui attire mon oeil, tout en neutralisant une partie de son message, pour qu'il ne prenne pas le pas sur le reste de la photo.

Je ne relaie ni ne cautionne aucun message quel qu'il soit, je constate: qu'il s'agisse d'un extrême très frustré, d'un message commercial, politique ou d'une tentative artistique, je compile ce que je vois et que plus personne ne remarque malgré les efforts de leurs auteurs.

Sortie Photo - Pigalle (en argentique)

Une sortie photo en argentique avec les copains, pour étrenner le Nikon FM2 tout neuf dont vient de me faire cadeau ma belle mère. Et difficile de trouver mieux pour étrenner un appareil argentique que le fabuleux quartier de Pigalle avec Gilles Vautier, qui tient le blog Du Rififi à Pigalle, qui nous guide et nous raconte les histoires du quartier.

Je mets toute la peluche relative au quartier, pas de tri, il y a du bon et du moins bon mais je suis content de ma journée.

Sortie photo - La Défense

Une sortie à la Défense en compagnie d’un habitué des lieux en la personne d’Alexis Paoli, quelle bonne idée.

Nous avons exploré le parvis bien entendu, mais aussi tous les petits passages qu’on ne peut découvrir qu’en errant longtemps dans les rues de ce quartier atypique de Paris.

L’équipe du jour: Alexis Paoli, Cyril Zekser et moi